Co-existence

Herrel
« Co-existence » évoque la déconnexion entre la nature (symbolisée par l’arbre) et nos sociétés modernes hors sol (symbolisées par l’immeuble). Si la planète n’a pas besoin d’être sauvée, c’est bel et bien la survie de l’homme qui est en bascule.
La canopée de l’arbre a été imaginée afin qu’une fois dans l’eau, la flore vienne créer son propre feuillage et donne l’impression qu’un arbre a véritablement poussé sous la mer. Le milieu marin est un lieu insolite que l’on ne contrôle pas, « Co-existence » va prendre vie et échapper à la main de l’homme.
La canopée est également creuse et percée pour permettre à la faune aquatique de venir s’y réfugier et faire office de pouponnière.

 » Je suis enthousiasmé à l’idée de participer à la préservation de la biodiversité marine tout en prenant part à une biodiversité artistique 

BIO

 Régis Leroy dit «Herrel» vit et travaille à Maussane les Alpilles, France.

HERREL travaille le marbre en taille directe, comme une réponse à l’accélération technologique de notre époque et la futilité des modes et tendances qui s’y succèdent. L’éternité face au culte de l’éphémère.

Aux Hommes qui semblent avoir oublié la brièveté de leur présence sur la terre depuis sa création, il oppose un témoignage durable de ce que fut notre temps.

Il pose par ailleurs clairement la question du rapport entre l’Homme et la Nature. Les œuvres de Herrel trouvent racine dans ce lien immémorial qui a toujours uni l’homme à son environnement et rappellent justement l’Homme à ses racines. 

Si le constat est sans concession, il se veut teinté d’une note d’optimisme, comme un appel à faire évoluer positivement les consciences.